Heureusement, cela ne tue pas
Comment peut-on écrire, surtout sur le site officiel d’une société, un tel ramassis de stupidités ? Petit extrait :
C’est que l’audience du mouvement “logiciel libre” est étroitement dépendante de l’existence d’une base “populaire” de l’informatique. Non pas que ses militants se recrutent chez les utilisateurs de base, bien au contraire, mais cette utopie intelligente est en réalité, bien qu’elle s’en défende, la croisade pathétique des informaticiens dépossédés de leur pouvoir. Car au fond, qui pourrait avoir l’idée saugrenue de modifier le code source d’un programme ?
Je n’arrive pas à comprendre qu’on ose afficher ces propos en 2007, alors qu’on observe maintenant depuis des années les problèmes causés par les logiciels propriétaires dont les ayants droit disparaissent ou ne souhaitent plus en assurer la maintenance. De même que qualifier le logiciel libre de « combat, politique, contre ni plus ni moins que le capitalisme, du moins appliqué au logiciel » relève d’une mécompréhension des motivations qui frise le ridicule. Heureusement, on sait que cela ne tue pas.